vendredi 1 juillet 2011

Pour une école publique de qualité face à la casse gouvernementale


Pour la rentrée scolaire prochaine, l’Inspecteur d’académie d’Ille-et-Vilaine affecte « généreusement » un poste d’instituteur supplémentaire en Maternelle à l’école Suzanne Lacore. Ce n’est pas un luxe car à Saint Jacques chaque année il y a près de deux cents familles en plus qui s’installent dans la commune. Familles avec souvent des enfants en bas âge. Malheureusement ce n’est pas suffisant pour accueillir convenablement les tout petits de deux ans, gage pourtant d’une meilleure scolarité future pour ces enfants.
En fait, l’enveloppe de moyens humains en enseignants dont dispose le département d’Ille-et-Vilaine ne compense que très maigrement l’augmentation importante de la population. Ceux qui prennent les décisions ne font que gérer une pénurie d’enseignants croissante. Au niveau national, ils ont déjà supprimé 60 000 postes et à la rentrée 2011 ce sera encore 16 000 postes en moins. Le résultat est catastrophique : 1 500 classes seront fermées dans le pays !
Alors, prenons les annonces médiatiques permanentes du ministre de l’Education nationale pour ce qu’elles sont : au mieux de la poudre aux yeux pour des parents qu’il méprise ; au pire des mensonges éhontés. Sa seule préoccupation c’est faire des économies sur l’éducation de nos enfants.  

Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal JACQUOLANDIN n° 275 (juillet 2011)

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