lundi 7 novembre 2011

Réunion publique Lutte Ouvrière


Lutte Ouvrière organise une réunion publique dont le thème sera :

OCTOBRE 1917,
la Révolution russe

Vendredi 25 novembre 2011
à 20h30
Maison de Quartier de Villejean,
(métro Kennedy)
RENNES

mardi 1 novembre 2011

Contre le chômage massif, non aux suppressions d’emplois et aux cadences intenables !

Lors du dernier conseil municipal de septembre, il y a eu une présentation du projet de Rennes Métropole, dont Saint-Jacques fait partie, pour les années à venir.
Une phrase de ce projet m’a fait réagir : Rennes Métropole doit « améliorer la qualité des services en matière d’emploi et d’insertion (aide au recrutement, préformation, formation) » en proposant « une meilleure adéquation entre offre et demande de qualification sur le bassin d’emploi ».
Beaucoup de communes, de départements ou de régions considèrent qu’elles luttent contre le chômage croissant en finançant avec l’argent public des formations pour les demandeurs d’emplois.
Pourtant, si le chômage, notamment des jeunes, augmente ce n’est que très peu à cause d’une mauvaise formation. C’est le patronat qui n’embauche plus. Pire il supprime des emplois en ne remplaçant pas les départs en retraite ou en licenciant. Par exemple à PSA La Janais, en 10 ans, on est passé de 10 000 travailleurs à moins de 6 000. A la Barre-Thomas, de 2 500 à moins de 1 000. Pour les travailleurs qui restent, les cadences imposées sont infernales.
Alors, contre le fléau du chômage, la seule solution est qu’on impose collectivement l’interdiction des licenciements et des suppressions d’emplois. Qu’on impose l’embauche des intérimaires qui le souhaitent. Qu’on impose le partage du travail entre tous, sans réduction de salaire.

Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal JACQUOLANDIN n° 278 (novembre 2011)


 A propos de l’annonce par PSA de 6 800 suppressions d’emplois :


Depuis que j’ai rédigé la Tribune ci-dessus, le PDG de PSA, P. Varin, a annoncé le 26 octobre que le groupe automobile voulait supprimer 800 emplois d’ici la fin de l’année en France et au moins 6000 autres en Europe en 2012.
Cette nouvelle attaque contre les travailleurs de PSA s’ajoute au plan secret de fermeture de trois usines (Aulnay, Sevelnord et Madrid) programmé en 2012 et heureusement dénoncé par la CGT en juin 2011.
Alors que PSA annonce des ventes en augmentation de 3,5 %, les travailleurs devraient faire les frais d’un énième « plan d’économies » sur… les salaires. Pas question bien sûr que ce soit sur les bénéfices des actionnaires et de la famille Peugeot.
Plus que jamais, les objectifs que Lutte Ouvrière défend, comme l’interdiction des licenciements et des suppressions d’emplois et le partage du travail entre tous, apparaissent vitaux.