Le
chômage ne cesse de s’aggraver avec près de 1 000 chômeurs de plus par jour.
Ici, à Saint-Jacques, on approche le millier de chômeurs, sans compter les CDD,
les intérimaires et les temps partiels imposés : Un jacquolandin sur
dix !
Pourtant,
le grand patronat et le gouvernement veulent imposer une machine à licencier
supplémentaire. Suite à des « accords » entre le patronat et certains
syndicats, le gouvernement compte faire voter une loi qui détruira encore plus
les quelques rares protections qui restaient pour les travailleurs dans le Code
du travail. Le patronat pourra, par un chantage à l’emploi, imposer des baisses
de salaires, des mutations jusqu’à 100 km du domicile ou augmenter le temps de
travail. Si le travailleur refuse, ce sera le licenciement.
Avec
l’aide du gouvernement, la rapacité du patronat pour maintenir ou augmenter les
profits des actionnaires est sans limite. Sauf une : l’explosion de colère
de l’ensemble du monde du travail.
Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (avril 2013)