lundi 1 avril 2013

Non aux « accords » de la honte !



Le chômage ne cesse de s’aggraver avec près de 1 000 chômeurs de plus par jour. Ici, à Saint-Jacques, on approche le millier de chômeurs, sans compter les CDD, les intérimaires et les temps partiels imposés : Un jacquolandin sur dix !
Pourtant, le grand patronat et le gouvernement veulent imposer une machine à licencier supplémentaire. Suite à des « accords » entre le patronat et certains syndicats, le gouvernement compte faire voter une loi qui détruira encore plus les quelques rares protections qui restaient pour les travailleurs dans le Code du travail. Le patronat pourra, par un chantage à l’emploi, imposer des baisses de salaires, des mutations jusqu’à 100 km du domicile ou augmenter le temps de travail. Si le travailleur refuse, ce sera le licenciement.
Avec l’aide du gouvernement, la rapacité du patronat pour maintenir ou augmenter les profits des actionnaires est sans limite. Sauf une : l’explosion de colère de l’ensemble du monde du travail.

Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (avril 2013)