mardi 7 février 2017

Conseil municipal du 6 février : débat d'orientations budgétaires

Le débat sur les orientations budgétaires de la commune a eu lieu lors de la réunion du conseil municipal du 6 février. Voici ce que j’y ai déclaré :

"La crise de l’économie capitaliste n’en finit pas et ce sont toujours les catégories laborieuses qui en subissent les conséquences.
Le fléau du chômage pousse toute une partie de la population vers la misère. Il pèse sur le niveau de vie de l’ensemble du monde du travail en faisant baisser les revenus et instaurant de plus en plus l’emploi précaire comme étant la règle.
L’exemple de PSA est significatif à ce sujet. La direction de l’usine de la Janais annonce vouloir recruter 400 intérimaires dans les prochains mois pour assurer une hausse de sa production, alors que cette année, ce sont encore quelques 200 emplois en CDI qui vont être supprimés dans cette usine.
Pourtant c’est au nom de l’emploi que l’État subventionne les entreprises, telle que PSA, par le biais, entre autres, du CICE. Les collectivités locales ne sont pas en reste avec l’attribution, encore récemment, de plusieurs millions d’euros d’argent public à l’usine de la Janais. Le résultat, on le constate, ce sont, d’un côté, des centaines d’emplois stables qui continuent à disparaître d’année en année et, de l’autre, les profits de PSA qui s’envolent !
Et c’est au nom de cette politique d’aides aux entreprises et de redressement des comptes publics que le gouvernement demande aux collectivités locales de se serrer la ceinture.
Pour St Jacques, la baisse de la dotation globale de fonctionnement a été de plus de 200 000 euros en 2016, elle continuera de baisser en 2017 et probablement les années suivantes.
Cette année encore, je continue à dénoncer cette baisse des dotations de l’État aux collectivités locales et aux services publics en général alors que les robinets sont grand ouverts pour subventionner le grand patronat.
C’est dans ce contexte qu’à lieu ce débat sur les orientations budgétaires de notre commune pour 2017.
Certes à St Jacques le taux d’endettement est bas, les finances sont saines et vous ne prévoyez pas d’augmenter les taux d’imposition. Mais malgré cela on a vu l’an dernier que la commune n’a pas fait le choix d’augmenter suffisamment la subvention au Centre de la Lande pour éviter les licenciements."

mercredi 1 février 2017

1 800 euros nets par mois pour les salaires et les pensions !


Depuis des années, les salaires sont bloqués ou même reculent. Dans le public comme dans le privé. Dans bien des entreprises, comme ici à PSA La Janais ou à la Barre Thomas, les patrons ont gelé les salaires, sous prétexte de maintenir les emplois. Pour tous les travailleurs précaires, de plus en plus nombreux, c’est encore pire. Résultat, les salaires sont très insuffisants. C’est même pire pour les pensions de retraite et les allocations. Une fois payés le gaz, l’électricité, le carburant, les assurances, les frais bancaires qui ne cessent d’augmenter, la cantine des enfants, le loyer, il ne reste plus rien. On peut même être salarié et recourir aux Restos du cœur.

Pour vivre décemment et s’en sortir, il faut une augmentation massive et générale des salaires et des pensions. Pour ce faire, de l’argent il y en a. Les familles de capitalistes les plus riches de France ont vu leur fortune privée croître sans arrêt. Leur patrimoine cumulé est passé de 108 à 180 milliards en 10 ans.

Alors, mettre en avant l’exigence d’un minimum de 1 800 euros net par mois, ne serait pour les travailleurs qu’une façon de réclamer leur dû. C’est, parmi d’autres, une des mesures vitales que les militants de Lutte Ouvrière de St-Jacques et d’ailleurs défendront dans les campagnes électorales à venir.

 Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (février 2017)