samedi 1 octobre 2011

Les riches nous mènent déjà une vraie guerre sociale. Alors, qu’ils prennent sur leurs richesses pour payer leur dette !


En juillet 2011, les chiffres de 2009 sur la pauvreté en France ont été publiés. La pauvreté ne cesse d’augmenter dans un des pays les plus riches du monde. Mais ce n’est pas une découverte pour les gens des classes populaires.
Entre 2008 et 2009, le revenu moyen des habitants de Saint-Jacques, avant impôt et prestations sociales, a baissé de 0,8 %. Pire, le revenu des 20 % les plus pauvres des Jacquolandins a baissé de 3,2 %. Encore pire, le revenu des 10 % les plus pauvres d’entre nous est tombé à 7 166 € par an, soit moins de 600 € par mois. Une baisse de près de 7 % ! Et ce ne sont que les chiffres de 2009, alors en 2011…
A cause du chômage massif, de l’intérim, des bas salaires, de l’augmentation des prix, beaucoup d’entre nous s’enfoncent dans la pauvreté. Et le gouvernement en a rajouté une couche cet été : les mutuelles de santé, les taxes sur le tabac et…les sodas qui augmentent ; des milliers de suppressions d’emplois dans les services publics, etc.
Face à ces attaques de plus en plus violentes de la bourgeoisie, nous, les travailleurs, devons lutter pour préserver notre emploi en imposant que le travail soit reparti entre tous sans diminution de salaires. Pour garantir le pouvoir d’achat des salaires et des pensions de retraite, il faut leur indexation automatique sur la hausse des prix. Et c’est imposant la levée du secret des affaires que nous verrons que tout cela est possible.

Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal JACQUOLANDIN n° 277 (octobre 2011)