Ce sont deux des slogans
repris depuis le 16 janvier par les ouvriers en grève de l’usine de PSA Aulnay
dans la région parisienne. Bientôt quatre mois de grève contre la fermeture de
leur usine !
Ici, à PSA La Janais, les 1 400
licenciements sont prévus par la direction pour commencer le 1er
janvier 2014. A
moins qu’une lutte rejoignant celle des grévistes d’Aulnay ne l’en empêche.
Imposer à PSA et à ses
actionnaires, dont la famille Peugeot, l’interdiction des 11 200 licenciements
prévus en France est d’autant plus légitime qu’ils viennent de se voter 350
millions d’euros de rachat d’actions et d’augmentation pour les hauts cadres de
l’entreprise : l’équivalent du salaire annuel, cotisations comprises, de
plus de 8 700 ouvriers ! Et après, les médias nous matraquent à coup de
« crise de l’automobile »…
De l’argent, il y en a
suffisamment dans les caisses des grands groupes capitalistes pour maintenir
les emplois. Mais il faudra leur imposer de prendre sur leurs profits pour
répartir le travail entre tous, sans diminution de salaire.
Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (juin 2013)