mardi 23 novembre 2010

Je soutiens sans réserve la mobilisation des parents d’élèves de l’école Suzanne Lacore et des autres écoles !

    Dans les écoles, les collèges et les lycées du pays, la politique de casse du service public d’éducation par le gouvernement se traduit par une dégradation toujours plus lamentable pour les enfants, les parents et les personnels.
    Dernière en date : pour compenser un petit peu les milliers de postes de profs et d’instits supprimés, Chatel (ministre de l’Education nationale et ex-DRH chez le géant capitaliste L’Oréal dont la propriétaire n’est autre que la multimilliardaire Bettencourt) n’a pas trouvé mieux que de balancer directement les enseignants débutants sur des postes à plein temps, avec très peu de formation sauf quelques stages au rabais. Avant, les profs avaient une année entière de formation.
    Résultat : outre la mise en difficulté de ces jeunes enseignants, pour les enfants, cela va se traduire par une valse de maîtres(ses). Ainsi, à l’école Suzanne Lacore de Saint-Jacques, des élèves de grande section de maternelle risquent d’avoir au moins trois maîtresses différentes sur l’année (voire plus !). A Cintré, dans une classe de CP, niveau fondamental pour l’apprentissage de l’écriture, les enfants vont en avoir quatre !
    Dans de nombreuses écoles du département et partout en France la situation est identique.
    Heureusement, la mobilisation des parents d’élèves s’organise. Jusqu’à présent, école par école mais demain Mercredi 24 novembre 2010, un rassemblement de toutes les écoles mobilisées est organisé devant l’Inspection Académique d’Ille-et-Vilaine (Quai Dujardin, près de l’Avenue Janvier à Rennes) à 10 H.
    Je propose à tous ceux qui le peuvent de s’y joindre.

mardi 16 novembre 2010

Retraites, emplois, salaires : Le monde du travail a relevé la tête. Il n’en restera pas là.


Sarkozy a donc signé précipitamment sa loi contre nos retraites, à 2 heures du matin !
Pourquoi l’a-t-il fait en catimini ? Parce que pendant deux mois, chaque semaine, parfois deux fois par semaine, le pays a été le théâtre de centaines de manifestations. Jeunes et vieux, actifs et retraités, travailleurs du public et du privé, syndiqués et non syndiqués, français et immigrés, se sont retrouvés au coude à coude des semaines durant, par millions, pour rappeler au gouvernement qu’il a eu bien tort d’enterrer la combativité ouvrière. Dans les ateliers, dans les bureaux, dans bien des écoles, dans les transports en commun, dans les cafés, on n’a parlé que de ça. Dans les quartiers populaires, comme ici à St-Jacques, il y avait ceux qui participaient au mouvement, et puis il y avait ceux qui les soutenaient.
Le monde du travail, pour la 1ère fois depuis bien longtemps, a donc relevé la tête. Il a montré sa force, il l’a redécouverte lui-même. Il a aussi redécouvert ce que signifient les mots «unité des travailleurs» et   «solidarité». C’est déjà, en soi, une victoire, riche d’enseignements et d’espoir pour l’avenir.
Certes, nous n’avons pas fait plier le gouvernement – pas cette fois – mais nous avons gagné en prise de conscience. Autre gage d’avenir, bien des travailleurs ont fait, pendant ce mouvement, leur première expérience de lutte.
Ce ne sera certainement pas la dernière.

Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal JACQUOLANDIN n° 268 (parution en décembre 2010)

dimanche 14 novembre 2010

Aménagement numérique du territoire : une bonne affaire pour les capitalistes

          Lors de la réunion du Conseil Municipal du 8 novembre, nous avons eu une présentation de l’aménagement numérique du territoire mené par Rennes Métropole. Il s’agit de réaliser un réseau numérique haut débit en fibre optique sur toutes les communes de Rennes Métropole.
Il ressort de la présentation que pour que toutes les communes soient raccordées au réseau, il faut que ce soit la collectivité qui prenne en charge l’organisation des travaux et qui finance plus du tiers du coût par des subventions publiques.
Les sociétés privées qui réalisent et exploitent le réseau n’étaient bien sûr pas du tout intéressées par le raccordement de communes éloignées et peu peuplées. Ce n’est pas assez rentable.
Par contre, ce sont bien les opérateurs privés (Orange, SFR, Bouygues, Numéricable... etc) qui vont se partager la manne que constituent les abonnements que doivent payer les habitants qui veulent se raccorder au réseau haut débit !