Voici la déclaration que j'ai faite :
"Cela fait
maintenant un an et demi que la couleur politique du président et du
gouvernement a changé.
Avant 2012, la
majorité du Conseil municipal avait l’habitude de dénoncer, à juste titre, les
effets néfastes des restrictions budgétaires et des baisses de dotations aux
communes décidées par le gouvernement Sarkozy-Fillon.
Vous auriez pu le
faire cette année encore. Parce que le président et le gouvernement ont
peut-être changé, mais c’est toujours la même politique qui est menée, une
politique qui consiste à arroser de cadeaux les banques et le grand patronat,
en diminuant les budgets des services publics.
On peut même dire
que c’est de pire en pire. Ca n’a rien à voir avec la personnalité du
président, mais tout simplement avec la crise qui s’aggrave pour les classes
populaires. Et c’est à elles que le gouvernement fait payer cette crise. Pas
aux principaux responsables, c’est-à-dire les capitalistes.
Ainsi, pour ne
parler que des budgets communaux, nous sommes déjà prévenus que l’Etat mettra 3
milliards de moins dans les deux années à venir.
Pour St-Jacques
vous estimez que la baisse de la DGF sera de 80 k€ cette année. Même si cette
somme est modeste par rapport au budget, cela reste une illustration de la
politique du gouvernement qui consiste à faire payer à la population les
cadeaux faits au grand patronat.
Je pense notamment
aux 20 milliards de crédits d’impôts donnés au patronat, principalement au
grand patronat, financés par la hausse de la TVA et la suppression de milliers
d’emplois publics.
Encore une fois,
ce n’est pas en arrosant le grand patronat de milliards de subventions que cela
l’empêchera de licencier. Celui-ci bénéficie déjà de 170 milliards
d’exonérations et d’aides et pourtant des milliers d’emplois continuent d’être supprimés.
Preuve que pour réellement combattre le
drame du chômage, il est urgent d’interdire les licenciements.
C’est dans ce
contexte qu’a lieu le débat sur les orientations budgétaires de notre commune
pour 2014.
Bien qu’à
St-Jacques, les finances et le taux d’endettement sont sains, la population
souffre tout de même de la situation générale. Près d’un millier de
Jacquolandins sont au chômage et de nombreux habitants sont dans des situations
précaires.
Donc, cette année
encore, dans ce contexte de restriction budgétaire imposée aux communes,
surtout les plus populaires, lors des
votes qui auront lieu le 27 janvier prochain, je m’abstiendrai sur le budget
principal."