mardi 17 décembre 2013

Conseil municipal du 18 décembre 2013

Lors de ce conseil municipal avait lieu le débat d'orientation budgétaire qui précède le vote des budgets de la commune pour 2014 . Les votes auront lieu le 27 janvier prochain.
Voici la déclaration que j'ai faite :


"Cela fait maintenant un an et demi que la couleur politique du président et du gouvernement a changé.   
Avant 2012, la majorité du Conseil municipal avait l’habitude de dénoncer, à juste titre, les effets néfastes des restrictions budgétaires et des baisses de dotations aux communes décidées par le gouvernement Sarkozy-Fillon.
Vous auriez pu le faire cette année encore. Parce que le président et le gouvernement ont peut-être changé, mais c’est toujours la même politique qui est menée, une politique qui consiste à arroser de cadeaux les banques et le grand patronat, en diminuant les budgets des services publics.
On peut même dire que c’est de pire en pire. Ca n’a rien à voir avec la personnalité du président, mais tout simplement avec la crise qui s’aggrave pour les classes populaires. Et c’est à elles que le gouvernement fait payer cette crise. Pas aux principaux responsables, c’est-à-dire les capitalistes.
Ainsi, pour ne parler que des budgets communaux, nous sommes déjà prévenus que l’Etat mettra 3 milliards de moins dans les deux années à venir.
Pour St-Jacques vous estimez que la baisse de la DGF sera de 80 k€ cette année. Même si cette somme est modeste par rapport au budget, cela reste une illustration de la politique du gouvernement qui consiste à faire payer à la population les cadeaux faits au grand patronat.
Je pense notamment aux 20 milliards de crédits d’impôts donnés au patronat, principalement au grand patronat, financés par la hausse de la TVA et la suppression de milliers d’emplois publics.
Encore une fois, ce n’est pas en arrosant le grand patronat de milliards de subventions que cela l’empêchera de licencier. Celui-ci bénéficie déjà de 170 milliards d’exonérations et d’aides et pourtant des milliers d’emplois continuent d’être supprimés.  Preuve que pour réellement combattre le drame du chômage, il est urgent d’interdire les licenciements.
C’est dans ce contexte qu’a lieu le débat sur les orientations budgétaires de notre commune pour 2014.
Bien qu’à St-Jacques, les finances et le taux d’endettement sont sains, la population souffre tout de même de la situation générale. Près d’un millier de Jacquolandins sont au chômage et de nombreux habitants sont dans des situations précaires.
Donc, cette année encore, dans ce contexte de restriction budgétaire imposée aux communes, surtout les plus populaires,  lors des votes qui auront lieu le 27 janvier prochain, je m’abstiendrai sur le budget principal."