Depuis mercredi 16 janvier les
travailleurs de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois ont entamé une grève
reconductible. Face à un patron multimilliardaire veut fermer leur usine et qui
veut supprimer 11 200 postes en France dont 1400 à PSA la Janais (un travailleur sur
quatre) , ils ont choisi la seule voie qui leur permettra de se faire
respecter.
Les travailleurs n’ont aucun autre
choix, pour sauver leur peau, que de se mettre en grève. Quel soutien
pourraient-ils espérer du gouvernement qui ne fait rien depuis des mois, et
d’un Montebourg qui a osé se réjouir après l’annonce de 7 500 suppressions d’emplois
chez Renault, sous prétexte qu’aucune fermeture d’usine n’est annoncée ?
De Renault à PSA, dans toute
l’automobile, et au-delà dans l’ensemble du monde du travail, c’est
licenciements sur licenciements, suppressions d’emplois sur suppressions
d’emplois. Les mêmes menaces pèsent sur les travailleurs, elles appellent les
mêmes réponses : la lutte collective.