mardi 24 mai 2011

Solidarité avec les travailleurs de la ville de Rennes en lutte

A l’occasion de la réunion du Conseil municipal du 23 mai, je suis intervenu pour affirmer mon soutien à la lutte des travailleurs municipaux de la restauration scolaire de Rennes, qui dure maintenant depuis au moins trois semaines. Ils réclament notamment une compensation par la ville de la baisse de leur pouvoir d’achat, alors que beaucoup d’entre eux sont à temps partiel avec de faibles salaires.
Certes, c’est le gouvernement, et non les communes, qui fixe la base de calcul du salaire de tous les fonctionnaires (le point d’indice). Et il a scandaleusement décidé de le geler pour 2011. Mais une grande ville comme Rennes peut certainement trouver de quoi satisfaire les revendications de son personnel : par exemple en prenant sur les subventions au privé ou sur des dépenses inutiles.

dimanche 1 mai 2011

Face à la baisse de notre pouvoir d’achat, il faut qu’on impose l’échelle mobile des salaires et des pensions

Décidément l’envolée de tous les prix rend les fins de mois de plus en plus difficiles. Dans l’ensemble du monde du travail, les salaires qui, eux, n’augmentent pas deviennent une préoccupation de plus en plus générale.
Dans des centaines d’entreprises du pays, comme à Eiffage ou à Toyota, les travailleurs se sont mis en grève pour exiger des augmentations de salaires. Localement, le 7 avril, 150  ouvriers de l’équipe de nuit de PSA-La Janais ont débrayé et obtenu un recul de leur patron sur leur contrat de travail qui a pour effet une augmentation d’environ 300 euros par mois jusqu’en septembre. Le 9 avril, à Carrefour Alma et Cesson comme dans toute la France, de nombreux employés ont débrayé ou fait grève pour exiger notamment des augmentations de salaires.
Il serait évidemment souhaitable que ce mécontentement ouvrier s’exprime de plus en plus mais aussi qu’il fasse tâche d’huile. Non seulement pour imposer au patronat et à l’Etat une augmentation générale immédiate de tous les revenus du monde du travail d’au moins 300 € mais surtout pour imposer une échelle mobile des salaires, des allocations et des pensions : dès que nous constatons une augmentation de prix, les patrons doivent augmenter nos revenus automatiquement.
Aucun scrupule ou gêne à avoir, ils ont accumulé suffisamment de profits sur notre dos pour le faire !

Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal JACQUOLANDIN n° 273 (mai 2011)