Décidément l’envolée de tous les prix rend les fins de mois de plus en plus difficiles. Dans l’ensemble du monde du travail, les salaires qui, eux, n’augmentent pas deviennent une préoccupation de plus en plus générale.
Dans des centaines d’entreprises du pays, comme à Eiffage ou à Toyota, les travailleurs se sont mis en grève pour exiger des augmentations de salaires. Localement, le 7 avril, 150 ouvriers de l’équipe de nuit de PSA-La Janais ont débrayé et obtenu un recul de leur patron sur leur contrat de travail qui a pour effet une augmentation d’environ 300 euros par mois jusqu’en septembre. Le 9 avril, à Carrefour Alma et Cesson comme dans toute la France, de nombreux employés ont débrayé ou fait grève pour exiger notamment des augmentations de salaires.
Il serait évidemment souhaitable que ce mécontentement ouvrier s’exprime de plus en plus mais aussi qu’il fasse tâche d’huile. Non seulement pour imposer au patronat et à l’Etat une augmentation générale immédiate de tous les revenus du monde du travail d’au moins 300 € mais surtout pour imposer une échelle mobile des salaires, des allocations et des pensions : dès que nous constatons une augmentation de prix, les patrons doivent augmenter nos revenus automatiquement.
Aucun scrupule ou gêne à avoir, ils ont accumulé suffisamment de profits sur notre dos pour le faire !
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