vendredi 16 mai 2014

Elections européennes

Meeting de soutien
A la liste "Lutte ouvrière - 
Faire entendre le camp des travailleurs"

Mardi 20 mai à 20 h 30

Centre social Carrefour 18
7, rue d'Espagne (métro Henri Fréville)
RENNES

Avec Valérie Hamon

Elections européennes : la liste Lutte Ouvrière "Faire entendre le camp des travailleurs" aux élections municipales de Saint-Jacques-de-la-Lande appelle à voter Lutte Ouvrière

Travailleuses, travailleurs, électeurs des classes populaires

Les élections européennes, qui auront lieu le 25 mai, ne soulèvent pas l’enthousiasme dans l’électorat populaire. Comment s’en étonner ?
Il s’agit d’élire des députés au Parlement européen dont on sait qu’ils ne sont là que pour faire de la figuration, les véritables décisions étant prises par les dirigeants de chacun des États. Et il y a aussi le mode de scrutin bien particulier de cette élection, avec le découpage arbitraire du pays en huit circonscriptions, qui privilégie les grands partis
La composition du Parlement européen ne changera pas la face de l’Europe et encore moins le sort des travailleurs. Ceux qui laissent entendre le contraire sont des menteurs. Mais nous pouvons dire par notre bulletin de vote ce que nous avons sur le cœur.
Lors des élections municipales de mars, nous avons présenté à Saint-Jacques-de-la-Lande une liste Lutte Ouvrière "Faire entendre le camp des travailleurs".
Nous l'avons fait pour que l'électorat populaire, écœuré par la politique de ce gouvernement qui se dit socialiste mais dont toutes les mesures sont prises dans l’intérêt du grand patronat, des banquiers et des riches, puisse exprimer son rejet de la gauche gouvernementale en même temps que son rejet des partis de droite et d’extrême droite.
363 électeurs, soit 10,25 % de l'électorat, ont voté pour notre liste. Ce résultat indique l'existence dans notre ville d'un courant, minoritaire, certes, mais qui ne veut plus être la dupe du jeu des partis de la bourgeoisie. Ce sont des femmes et des hommes qui ne se résignent pas à subir et qui n’acceptent pas de se taire devant une situation où la majorité travailleuse est poussée vers la pauvreté pour permettre à une minorité de riches, actionnaires et banquiers, de s’enrichir encore plus qu’avant la crise. Eh bien, il faut que ceux qui se sont exprimés lors des municipales en votant Lutte Ouvrière continuent à le faire !
Nous appelons tous ceux qui ont voté pour notre liste lors des municipales à réaffirmer leur conviction et à confirmer leur vote aux prochaines européennes.  Et nous appelons à nous rejoindre toutes celles et tous ceux qui ont été choqués par la façon dont Hollande a traduit la sanction sévère qui lui a été infligée par l’électorat populaire lors des municipales. En choisissant Valls comme Premier ministre, Hollande a signifié que, malgré le désaveu, il continuera sa politique en l'aggravant encore.
À peine investi, Valls a affirmé sa politique anti-populaire en expliquant que « nous vivons au-dessus de nos moyens depuis des décennies » ! Mais qui «vit au-dessus de ses moyens » ? Les retraités qui sont rackettés depuis des années ? Les travailleurs licenciés qui sont transformés en chômeurs ? Les ouvriers, les employés qui sont à découvert le 10 du mois ? Le plan de mesures qu’il a annoncé consiste à prendre 50 milliards aux travailleurs, aux retraités, aux chômeurs, aux plus pauvres, pour les donner aux entreprises capitalistes et à leurs actionnaires. C’est une provocation, une nouvelle offensive contre le monde du travail.
Ceux qui nous gouvernent, qu’ils se prétendent socialistes ou qu’ils soient ouvertement de droite et d’extrême droite, ne reculeront que face à une explosion sociale que leur politique finira par provoquer. À plus forte raison, le grand patronat, les banquiers, leurs commanditaires, ne cèderont que lorsque leurs affaires si profitables aujourd’hui, leurs fortunes, seront menacées par la colère de ceux dont le travail les a enrichis et qui en ont assez d’être des victimes.
Cela ne se passera pas dans les urnes mais dans les entreprises et dans la rue. Mais autant se servir de son bulletin de vote pour exprimer la colère qui monte dans les classes exploitées. Il faut montrer que nous sommes de plus en plus nombreux et présents partout dans le pays. Ce sera est un encouragement pour celles et ceux de notre camp qui hésitent et, en même temps, un avertissement pour ceux qui nous exploitent, nous oppriment et nous poussent vers la misère. 
Pour cela, s'abstenir ne suffit pas. Car, comme on l'a vu aux municipales, l'abstention peut donner des armes à la droite et à l'extrême droite.
Il faut que le désaveu soit clair, qu'il vienne clairement des salariés, des retraités, des chômeurs.
En votant Lutte Ouvrière, vous refuserez de cautionner les partis de la bourgeoisie, quelle que soit leur étiquette. Vous affirmerez que les ennemis des travailleurs d’un pays ne sont pas les travailleurs d’un autre pays. Vous direz que votre ennemi c'est le grand capital et ceux qui le monopolisent qui, partout en Europe, licencient, réduisent les salaires et les retraites, s’attaquent aux protections sociales et aux services publics. Vous exprimerez votre refus de toute démagogie chauvine, protectionniste, au nom de l’internationalisme.
En votant pour Lutte Ouvrière, vous ferez entendre une opposition ouvrière qui, nous l'espérons, affirmera dans l'avenir sa présence dans notre ville et fera entendre à chaque occasion les exigences du camp des travailleurs.

La liste Lutte Ouvrière « Faire entendre le camp des travailleurs »
aux élections municipales de Saint-Jacques-de-la-Lande.





jeudi 1 mai 2014

Valls : un gouvernement de combat… contre les travailleurs

Afin d’ajouter 50 milliards d’euros de cadeaux supplémentaires aux grands actionnaires capitalistes, Valls veut taper tout azimut dans les poches de la population. Sécurité sociale, allocations, services publics, collectivités locales, c’est par milliards qu’il veut y puiser.
La commune de Saint-Jacques a déjà perdu 80 000 euros de dotation de l’Etat cette année. Qu’en sera-t-il l’année prochaine ? Car Valls veut ponctionner au total 10 milliards dans le budget des communes, des départements et des régions.
La situation de l’Ecole de musique et de danse Jean Wiener illustre bien ces attaques désastreuses. D’après son directeur, elle est « étranglée financièrement » par la baisse des subventions du Conseil général. Et elle risque de devoir diminuer son activité qui a pourtant largement montré son utilité.
Décidément, ceux qui nous gouvernent n’ont qu’une priorité : enrichir des milliardaires déjà richissimes. Quitte à dégrader les conditions d’existence de la population.


Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (mai 2014)