mercredi 1 juillet 2015

Non aux attaques contre les salariés du Centre de La Lande !

Le conseil d’administration du Centre de La Lande vient de décider, à deux voix près, le licenciement de deux salariés et le passage à temps partiel imposé d’un autre.

C’est inadmissible ! Les activités du Centre sont plus qu’utiles dans une ville populaire comme Saint-Jacques. Elles ne doivent pas être soumises à une logique comptable. S’il y a des problèmes de financement, la Ville doit prendre en charge, directement, les salariés. Quitte à les embaucher s’ils le souhaitent.

Les causes de cette situation sont la baisse des dotations de l'Etat qui, tout comme les collectivités locales, subventionnent les grandes entreprises et font payer la note aux travailleurs. Il faut, au contraire, cesser ces aides aux riches pour financer les services utiles à la population.

En tout cas, les militants de Lutte Ouvrière de Saint-Jacques appellent à soutenir les bénévoles et les salariés du C.D.L. dans leurs mobilisations.  

 Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (juillet 2015)

mercredi 3 juin 2015

Réunion publique Lutte Ouvrière

Lutte Ouvrière organise une réunion publique dont le thème sera :

Le prolétariat international,
la seule classe capable
de mettre fin au capitalisme

vendredi 5 juin 2015
à 20h30
Maison de Quartier de Villejean,
RENNES
(métro Kennedy)

L'entrée est libre

mardi 2 juin 2015

Venez discuter avec les militants de Lutte Ouvrière

Un point rencontre avec des militants de Lutte Ouvrière sera organisé

le mercredi 3 juin
10h30 à 12h30
cours Camille Claudel
(près du Carrefour market)
quartier de la Morinais
St Jacques de la lande

Venez discuter avec des militants
de Lutte Ouvrière

lundi 1 juin 2015

Non au chantage patronal !


Dernièrement, le PDG de PSA, Tavarès, est venu à l’usine de La Janais. D’un côté, il s’est voulu rassurant sur l’avenir de l’usine. De l’autre, il a demandé aux élus de la Région, du Département et de Rennes Métropole d’être prêts, une nouvelle fois, à donner des millions d’euros de fonds publics pour maintenir les emplois.
Au début des années 2000, l’usine de La Janais employait encore plus de 10 000 personnes. Auxquelles il faut ajouter des dizaines de milliers de sous-traitants. Quinze ans plus tard, il n’y a plus que 3 000 employés. Quant aux sous-traitants, c’est l’hémorragie : Gefco, Bretagne Ateliers, La Barre-Thomas, Faurecia, il n’y a pas une semaine où on ne nous annonce pas des licenciements.
Il est choquant que les dirigeants politiques locaux ne s’opposent pas à ces milliers de licenciements. Au contraire, ils continuent d’arroser d’argent public les licencieurs dès qu’ils le demandent.
Nous n’avons décidément aucune confiance à faire à tous ces gens-là. Pour imposer l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous, nous ne pouvons compter que sur nos luttes.

Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (juin 2015)

vendredi 1 mai 2015

Un succès qui montre la voie à suivre

Le 9 avril dernier, de nombreux travailleurs ont répondu à l’appel à faire grève et manifester. Des dizaines de milliers ont défilé à Paris, et de nombreuses manifestations ont aussi eu lieu dans le reste du pays.

A l’usine de PSA La Janais, 150 travailleurs se sont mis en grève, provoquant un arrêt de la production. Cette journée a donc été un succès. Cela faisait longtemps que les travailleurs n’avaient pas montré, dans la grève et dans la rue, en quoi ils vomissaient la politique d’austérité du gouvernement soi-disant socialiste en faveur exclusif des plus riches.

Ce succès montre que le monde du travail a des ressources de combativité inépuisables. 

En face, le patronat et le gouvernement ont une « feuille de route » : un plan et des objectifs précis pour démolir les droits des travailleurs, accroître les cadences, réduire le pouvoir d’achat, tout en continuant de licencier.

Les travailleurs ont, eux-aussi, besoin d’un plan d’action permettant de redonner confiance à tous. Confiance nécessaire pour faire payer au gouvernement et au patronat leur crise.

Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (mai 2015)