lundi 10 février 2014

Liste Lutte Ouvrière aux élections municipales à Saint-Jacques



 Article de Ouest-France du vendredi 7 février :


Saint-Jacques-de-la-Lande
Fabrice Lucas conduira une liste Lutte ouvrière
Conseiller municipal sortant et candidat à de multiples reprises, Fabrice Lucas conduira aux prochaines municipales la liste Lutte ouvrière, faire entendre le camp des travailleurs.
Tout comme en 2008, Lutte ouvrière présentera une liste aux élections municipales à Saint-Jacques-de-la-lande. Cette liste nommée Lutte ouvrière, faire entendre le camp des travailleurs, est composée de 33 candidats (16 femmes et 17 hommes) issus du monde du travail. « Elle est bouclée et nous allons la déposer à la préfecture le 11 février », indique Edouard Descottes, chargé de la campagne.
Chef de file ? Le conseiller municipal sortant, Fabrice Lucas, 48 ans, technicien dans l’industrie automobile (il est à PSA depuis 1987) et militant syndical, à la CGT, depuis une vingtaine d’années. Il conduisait déjà la liste Lutte ouvrière à Saint-Jacques, en 2008 : « On avait obtenu près de 9 % des suffrages (316 voix) et à 15 voix près, on a failli avoir un 2e conseiller municipal… »

Contre le chômage et les licenciements

Jacquolandin depuis 2007, le candidat vit dans le quartier du Pigeon-Blanc. C’est un habitué des élections puisqu’il s’est déjà présenté deux fois aux législatives, mais également aux régionales et aux européennes. Avec, à chaque fois, la même motivation : « Nous voulons faire entendre les exigences des travailleurs face à la bourgeoisie, c’est-à-dire le grand patronat industriel et financier, et à ses serviteurs politiques. Notre liste défendra, comme dans toutes les villes où Lutte Ouvrière se présente, les idées et le programme nécessaires pour que les travailleurs sauvegardent leurs conditions d’existence. »
Pas de programme local ou de grands de campagne qui concerneraient plus particulièrement la ville ? La problématique est plus large, selon le candidat. « Les principaux problèmes des travailleurs, et avant tout, les licenciements, le chômage, ne peuvent se régler à l’échelon d’une municipalité. » Même si les exemples locaux ne manquent pas. « PSA vient de supprimer 1 400 postes de travail à la Janais et veut encore en supprimer 300 de plus ; ses sous-traitants (Faurecia, Lear, La Barre-Thomas) prévoient également des suppressions d’emploi ; Mory Ducros veut fermer son agence de Saint-Jacques, mettant 86 travailleurs au chômage. On compte près d’un millier de chômeurs à Saint-Jacques, et dans le même temps, la réponse des élus est de donner des capitaux aux entreprises, des cadeaux au patronat. »
Fabrice Lucas va plus loin dans l’attaque : « On fait la même chose ici qu’à l’échelon national. Ce sont des Montebourg au petit pied ! Ils ne mettent aucun frein aux plans de licenciement mais donnent des aides et s’enorgueillissent d’avoir aidé à créer 80 emplois pour rénover des TGV quand la Janais supprime 1400 emplois. »
Les mots d’ordre restent inchangés : interdiction des licenciements, une répartition du travail entre tous sans perte de salaire et une indexation des salaires, pensions et allocations sur la hausse réelle des prix.
Lutte ouvrière réclame aussi plus de transparence en « abolissant le secret des affaires. »
Le porte-à-porte a démarré en décembre, il va se poursuivre et s’accompagnera d’autres actions. Pas de réunion publique à Saint-Jacques, mais Lutte ouvrière invite à participer à celle du 13 mars avec Nathalie Artaud, à la maison de quartier de Villejean, à Rennes.
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© Katia Malaret, Ouest-France, vendredi 07/02/2014

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