Le 15 septembre dernier,
la manifestation à Rennes contre le plan de 8 000 suppressions d’emplois à
PSA a été un succès. C’est, je l’espère, une étape vers une mobilisation
toujours plus large et profonde regroupant toujours plus de travailleurs des
entreprises qui licencient comme chez Doux et PSA mais aussi de tous ceux qui
n’ont que leur salaire ou pension pour vivre. Car c’est l’ensemble du monde du
travail qui est concerné. Défendre leur emploi c’est aussi défendre le nôtre,
car des dizaines d’entreprises sont prêtes à s’engouffrer dans la brêche que
PSA voudrait ouvrir. Nous aurons d’ailleurs l’occasion de nous mobiliser le 9
octobre à Rennes.
En tout cas, nous ne
pouvons compter que sur nous-mêmes. Hollande, en visite à Rennes, n’a parlé que
de « réduire le nombre de suppressions de postes », et considère
inévitable la fermeture de l’usine PSA d’Aulnay. On est prévenu. Pas question
de compter sur lui pour interdire les licenciements et donc pour stopper
l’hémorragie des emplois.
Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (octobre
2012)
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