jeudi 1 mai 2025

NON À L'AUSTERITÉ POUR FINANCER LES MARCHANDS DE CANON

   Voici ce que j’ai déclaré au moment du vote du Budget de St jacques pour 2025 :

  « Ces dernières semaines, la course à la guerre s’est amplifiée. Tous les partis reprennent cette musique de la nécessité d’augmenter le budget militaire. Et cette augmentation se ferait bien sûr en sacrifiant les budgets utiles à la population…

   Plus grave, le but est aussi de resserrer les rangs derrière nos dirigeants pour le jour où ce ne sera plus seulement la production des armes qui sera à l’ordre du jour, mais leur utilisation sur des champs de bataille. Là ce sera avec la peau de nos enfants. Les parents seront de la chair à patrons pour produire les armes et leurs enfants la chair à canons sur les champs de bataille.

   Alors, en plus de défendre nos conditions d’existence il faut nous opposer au conditionnement guerrier.

   Leurs guerres ne sont pas les nôtres ! Nous n’avons pas besoin de Rafale ni de chars, mais de logements, de services publics de qualité ! Ne marchons pas derrière les dirigeants qui passent leur temps à attaquer nos conditions d’existence !»

 

Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (mai-juin 2025)

mardi 1 avril 2025

BUDGET COMMUNAL 2025 : BEAUCOUP D'INCERTITUDES

 Voici ma déclaration au Conseil municipal di 31 mars lors du votes des budgets de la commune :

"Depuis le débat sur les orientations budgétaires il y a quelques semaines, la course à la guerre s’est amplifiée. Cela n'a échappé à personne ! Quasiment tous les partis reprennent cette musique de la nécessité d’augmenter le budget militaire. Et cette augmentation se ferait bien sûr en sacrifiant les budgets utiles à la population et aux collectivités locales… Car personne, ou presque, n’envisage de financer le budget militaire en prenant sur les fortunes des milliardaires, ni même tout simplement en interdisant aux industriels de l’armement de faire des bénéfices. En effet, si comme le prétend Macron « c’est l’intérêt national qui est en jeu », ce serait bien la moindre des choses qu’il n’y ait pas de profit sur la production d’armes !

   Plus grave à mon sens, le but est aussi de resserrer les rangs derrière nos dirigeants, et aussi derrière nos capitalistes, pour le jour où ce ne sera plus seulement la production des armes qui sera à l’ordre du jour, mais leur utilisation sur des champs de bataille meurtriers, comme on peut déjà le voir en Ukraine, par exemple. Là ce sera avec la peau de nos enfants et particulièrement avec ceux des classes populaires comme c’est le cas à chaque fois. Les parents seront de la chair à patrons pour produire les armes et leurs enfants la chair à canons sur les champs de bataille.

   Comme disait Anatole France « on croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels ».

   Alors, à mon sens, en plus de défendre nos salaires, nos retraites et nos conditions d’existence il faut nous opposer au conditionnement guerrier. Nous opposer au gâchis et à la folie que signifient l’augmentation du budget militaire et la marche à la guerre.

   Leurs guerres ne sont pas les nôtres ! Nous n’avons pas besoin de Rafale ni de chars, mais de logements, de médecins et de services publics de qualité ! Ne marchons pas derrière les Macron, Bolloré, Arnault ou Peugeot qui passent leur temps à attaquer nos conditions d’existence !

    C’est dans ce contexte que doit se voter le budget de la commune. Je m’abstiendrai encore, d’autant que cette année est pleine d'incertitudes."

samedi 1 mars 2025

INTERDICTION DES LICENCIEMENTS DANS LES ENTREPRISES QUI FONT DES PROFITS !

 

D’après France Travail, en Ille-et-Vilaine, il y avait 40 400 demandeurs d’emploi sans activité au 4° trimestre 2024 : 2 180 personnes de plus sur un trimestre. Au total, 117 000 travailleurs dans tout le pays ont perdu leur emploi. Les jeunes de moins de 25 ans sont les plus touchés (+ 8,5 %).

  Le grand patronat fait payer l’incertitude de son marché capitaliste. La baisse du pouvoir d’achat des classes populaires, elle aussi continue, restreint le marché et met en faillite nombre de petits commerçants et artisans.

  Les capitalistes ne sont pas pour autant ruinés. Au contraire, les entreprises du CAC 40, dont Stellantis, viennent d’annoncer 107 milliards de bénéfices !

  La priorité pour le monde du travail est de défendre sa peau en forçant le grand patronat à payer sa crise. Il faut lui imposer d’abord l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des profits comme Michelin. Il faut imposer la répartition du travail entre tous sans réduction de salaire et le retour de la retraite à 60 ans.

Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (mars-avril 2025)

lundi 24 février 2025

ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2025

 Voici ce que j'ai déclaré lors du débat sur les orientations budgétaires de la commune lors du débat qui a eu lieu le 24 février au Conseil municipal :

"L'an dernier, à l'occasion de la discussion sur les orientations budgétaires, on parlait d'incertitudes économiques avec la persistance de l'inflation et l'explosion de certains coûts, comme ceux de l'énergie.

   Cette année, les incertitudes économiques sont plus nombreuses. La crise s'est approfondie et on est proche de la récession. A la multiplication des plans de licenciements, le retour du chômage de masse et ce que cela veut dire comme difficultés supplémentaires pour de nombreuses familles, s'est ajoutée, l'incertitude politique avec la crise entamée avec la dissolution de l’Assemblée nationale.

  Il ne faut pas non plus oublier la persistance de nombreuses guerres qui déciment de trop nombreuses populations, et les conséquences désastreuses de la crise climatique comme en témoignent les différentes catastrophes récentes.

   On est bien entré dans une nouvelle période de turbulence grave de menaces, mais c'est ça le capitalisme.

   Le nouveau gouvernement Bayrou entend réduire les déficits publics et va imposer une cure d'austérité à la population laborieuse et aux collectivités. La propagande gouvernementale sur la nécessité de "redresser les comptes publics" tourne à fond.

   Mais si dette, il y a, alors, où est passé l'argent de l'Etat ?

   Pas dans les poches des travailleurs, ni celles des retraités. Ça c'est sûr !

   Depuis trop longtemps, les caisses de l'Etat servent à alimenter les entreprises privées. Une récente étude universitaire estime que le montant annuel des aides versées aux entreprises s'élèverait à 200 milliards d'euros.

  Selon une autre étude, celle fournie par la chambre des métiers et de l'artisanat, il existe plus de 2 000 aides financières publiques à destination du patronat.

  Si ce n'est pas de l'assistanat, ça y ressemble beaucoup, d'autant que ces aides alimentent les profits et les dividendes versés aux actionnaires. Il suffit de se souvenir des dividendes records versés par les entreprises du CAC 40 en 2024.

  Les milliardaires sont plus nombreux qu'il y a 10 ans. Et il y a un lien entre les aides publiques et les profits privés qui ont explosé ces dernières années sur fond de spéculation financière. A l'autre bout, c'est l'explosion de la misère.

   Alors, la dette, ce n'est certainement pas la nôtre.

   Les contributions demandées aux collectivités entraîneront des conséquences négatives sur la vie des populations. Inciter à diminuer les dépenses des collectivités locales et des communes, comme l'a annoncé le gouvernement, c'est organiser la réduction des moyens qui permettent de maintenir localement un minimum de vie sociale.

   C'est délaisser les problèmes vitaux en matière de santé, d'éducation, de logement et de transport pour des populations toujours plus délaissées.

  C'est inacceptable et il faut le dire."

mardi 31 décembre 2024

« QUI SÈME LA MISÈRE RÉCOLTERA LA COLÈRE »

 

 Selon le site Comparateur des territoires, 15 % des habitants de St-Jacques sont pauvres, c’est-à-dire qu’ils ont moins de 1 200 € de revenu par mois. C’est plus qu’en Ille-et-Vilaine et même qu’en France !

 Année après année la pauvreté augmente. A l’exemple des 250 ouvriers intérimaires virés par Stellantis La Janais en janvier, les licenciements à venir augmenteront le chômage, la précarité et la pauvreté pour les classes populaires.

 En face, les milliardaires tels Pinault, Le Duff, Roulleau, Mulliez vont continuer à nous mener la guerre pour maintenir leurs énormes profits. Ils pourront compter sur la servilité et les milliards d’euros de cadeaux des gouvernements à venir.

 Il n’y a pourtant pas de fatalité à la dégradation de la vie des classes populaires. Il faut une explosion sociale pour prendre aux ultra-riches toutes les richesses qu’ils ont accumulées sur notre dos. En commençant par interdire les licenciements et répartir le travail entre tous.

Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (janvier-février 2025)