samedi 1 novembre 2025

LA DETTE ? GAGNANT-GAGNANT… POUR LES CAPITALISTES

       Les budgets 2026 de l’Etat et de la Sécurité sociale sont au centre des débats des politiciens et du gouvernement.

Ils sont tous d’accord pour affirmer que les 3 400 milliards de dette publique sont le problème le plus urgent à résoudre. Mais aucun d’eux ne veut vraiment s’attaquer aux responsables et aux profiteurs de la dette. En 2024, de 211 à 270 milliards d’aides sont allés aux entreprises, principalement les plus grosses, plus que le budget de l’Education. La même année elles ont supprimé des milliers d’emplois et versé 98,2 milliards d’€ de dividendes à leurs actionnaires.

Le discours de la dette ne vise qu’à culpabiliser la population en nous faisant croire que ce sont les enseignants, les soignants, les allocations diverses, les services publics dans les collectivités locales qui coûtent chers et creusent la dette.

Faire croire que cette dette serait collective est un mensonge. Elle est celle des capitalistes. Les classes populaires doivent refuser de payer une dette qui n’est pas la leur.

Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (novembre-décembre 2025)

lundi 1 septembre 2025

C’EST PLUS D’ÉCOLES QU’IL FAUT, PAS PLUS DE PRISONS !

 Des parents d’élèves et des enseignants du collège Jean Moulin de St Jacques se sont mobilisés à la veille des vacances scolaires pour dénoncer la décision du rectorat de fermer une classe de 5ème et de refuser l’ouverture d’une classe de 4ème à la rentrée. Les élèves vont se retrouver à 28 par classe, ce qui est supérieur à la moyenne nationale. L’apprentissage scolaire en sera d’autant plus difficile avec des classes surchargées.

Dans le même temps, le ministère de l’Intérieur annonce sa volonté de doubler la capacité du Centre de Rétention Administrative (CRA) de St Jacques-Aéroport. Cette véritable prison pour des personnes dont les seuls torts sont de fuir la misère et de ne pas avoir les bons papiers pourrait accueillir 106 personnes au lieu de 56 aujourd’hui…

Cela qualifie cette société capitaliste qui organise la chasse aux pauvres et restreint les moyens d’éducation de la jeunesse. Il est urgent de la renverser !

À RETENIR : FÊTE DE LUTTE OUVRIÈRE À RENNES LE 4 OCTOBRE DE 15H à MINUIT, Carrefour 18 (M° Fréville).

 Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (septembre-octobre 2025)

mardi 1 juillet 2025

TANT QU’ON NE FERA PAS PAYER LES ULTRA-RICHES…

 

Partout dans le pays, Macron et son gouvernement Bayrou diminuent les dotations de l’Etat aux communes, départements et régions. Ici, à St-Jacques ce sont 33 000 € de moins (c’était déjà 10 000 € de moins en 2024) et 77 000 € de diminution des subventions du Département d’Ille-et-Vilaine en 2025. Cela ne peut que se traduire par une dégradation supplémentaire des services publics de proximité.

  C’est toujours la même logique : pour maintenir les profits faramineux des Pinault, Arnault, Le Duff, Bolloré et Cie, les gouvernants prennent sur tout ce qui est vital et utile à la population et au monde du travail. Cela se traduit par une aggravation du niveau de santé, d’équipement et d’éducation de l’ensemble de la population. Avec des conséquences parfois dramatiques.

  Alors cela devient vital d’inverser cette logique : il faut confisquer les centaines de milliards d’euros de fortunes de cette petite poignée de parasites pour maintenir voire améliorer les conditions de vie des quartiers populaires.

 

Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (juillet-août 2025)

jeudi 1 mai 2025

NON À L'AUSTERITÉ POUR FINANCER LES MARCHANDS DE CANON

   Voici ce que j’ai déclaré au moment du vote du Budget de St jacques pour 2025 :

  « Ces dernières semaines, la course à la guerre s’est amplifiée. Tous les partis reprennent cette musique de la nécessité d’augmenter le budget militaire. Et cette augmentation se ferait bien sûr en sacrifiant les budgets utiles à la population…

   Plus grave, le but est aussi de resserrer les rangs derrière nos dirigeants pour le jour où ce ne sera plus seulement la production des armes qui sera à l’ordre du jour, mais leur utilisation sur des champs de bataille. Là ce sera avec la peau de nos enfants. Les parents seront de la chair à patrons pour produire les armes et leurs enfants la chair à canons sur les champs de bataille.

   Alors, en plus de défendre nos conditions d’existence il faut nous opposer au conditionnement guerrier.

   Leurs guerres ne sont pas les nôtres ! Nous n’avons pas besoin de Rafale ni de chars, mais de logements, de services publics de qualité ! Ne marchons pas derrière les dirigeants qui passent leur temps à attaquer nos conditions d’existence !»

 

Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (mai-juin 2025)

mardi 1 avril 2025

BUDGET COMMUNAL 2025 : BEAUCOUP D'INCERTITUDES

 Voici ma déclaration au Conseil municipal di 31 mars lors du votes des budgets de la commune :

"Depuis le débat sur les orientations budgétaires il y a quelques semaines, la course à la guerre s’est amplifiée. Cela n'a échappé à personne ! Quasiment tous les partis reprennent cette musique de la nécessité d’augmenter le budget militaire. Et cette augmentation se ferait bien sûr en sacrifiant les budgets utiles à la population et aux collectivités locales… Car personne, ou presque, n’envisage de financer le budget militaire en prenant sur les fortunes des milliardaires, ni même tout simplement en interdisant aux industriels de l’armement de faire des bénéfices. En effet, si comme le prétend Macron « c’est l’intérêt national qui est en jeu », ce serait bien la moindre des choses qu’il n’y ait pas de profit sur la production d’armes !

   Plus grave à mon sens, le but est aussi de resserrer les rangs derrière nos dirigeants, et aussi derrière nos capitalistes, pour le jour où ce ne sera plus seulement la production des armes qui sera à l’ordre du jour, mais leur utilisation sur des champs de bataille meurtriers, comme on peut déjà le voir en Ukraine, par exemple. Là ce sera avec la peau de nos enfants et particulièrement avec ceux des classes populaires comme c’est le cas à chaque fois. Les parents seront de la chair à patrons pour produire les armes et leurs enfants la chair à canons sur les champs de bataille.

   Comme disait Anatole France « on croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels ».

   Alors, à mon sens, en plus de défendre nos salaires, nos retraites et nos conditions d’existence il faut nous opposer au conditionnement guerrier. Nous opposer au gâchis et à la folie que signifient l’augmentation du budget militaire et la marche à la guerre.

   Leurs guerres ne sont pas les nôtres ! Nous n’avons pas besoin de Rafale ni de chars, mais de logements, de médecins et de services publics de qualité ! Ne marchons pas derrière les Macron, Bolloré, Arnault ou Peugeot qui passent leur temps à attaquer nos conditions d’existence !

    C’est dans ce contexte que doit se voter le budget de la commune. Je m’abstiendrai encore, d’autant que cette année est pleine d'incertitudes."