A Rennes, au parc des Gayeulles, près de 130 personnes vivent sous tente : parmi elles, 59 enfants et 9 ont moins de trois ans ! Beaucoup vivent en France depuis des années, et les enfants sont scolarisés.
Certains sont en attente d’une régularisation qui nécessite cinq
ans de présence sur le territoire et trois ans de scolarisation ; d’autres
sont régularisés mais sont sans logement ; d’autres encore ont été
refoulés des lieux d’hébergement où ils étaient. Des associations
cherchent à les aider.
En face, les politiciens, de Macron à l’extrême droite, voire
certains qui se disent de gauche, reprennent plus ou moins la même idée selon
laquelle il ne serait pas possible de les accueillir. Pour les ennemis du monde
du travail, c’est « diviser afin de mieux régner ».
Aujourd’hui, la seule issue pour les travailleurs et les pauvres
est de se regrouper, quels que soient leur origine, leurs papiers et la couleur
de leur peau, partout dans les entreprises et les quartiers populaires. Et de
retrouver cette conscience de leur unité indispensable contre le gouvernement
et la classe dominante capitaliste.
Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (novembre décembre 2023)
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