Aujourd’hui,
l’urgence la plus vitale est de stopper l’hémorragie des emplois en imposant
l’interdiction des licenciements. L’autre urgence est de stopper notre
appauvrissement. A Saint-Jacques, d’après les chiffres officiels pour l’année
2010, les revenus des 10 % les plus pauvres ont baissé de 12 % depuis
2008 !
Qu’en est-il en
2012 ? Gaz, électricité, carburants, alimentation, loyer, taxes, impôts,
tout augmente. Les groupes capitalistes comme Total, GDF-Suez, EDF, Veolia,
Carrefour, Super U, etc. nous font les poches. Ils y sont aidés par le
gouvernement actuel. L’austérité façon Hollande continue, par l’augmentation
des taxes et des impôts et par la dégradation des services publics, à nous
faire payer une dette contractée auprès des banquiers… pour enrichir les
capitalistes.
Le
chômage massif et la vague de licenciements actuels pèsent sur notre moral et
sur nos revenus, mais nous n’avons pas le choix : il faut imposer
l’interdiction des licenciements et l’indexation automatique des salaires et
des pensions sur les prix.
Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (novembre
2012)