jeudi 1 octobre 2020

IL EST URGENT D’EMPÊCHER LES CAPITALISTES DE NUIRE

     Au moment où j’écris, les conséquences de la crise pour le monde du travail s’aggravent. Quelques exemples :

     Alinea à La Mezière (52 personnes), Technicolor à Cesson (110), etc. Les licenciements pleuvent. Le chômage explose.

     À PSA La Janais, seuls 500 intérimaires sur 1000 ont été réembauchés, alors qu’il y a des heures supplémentaires en permanence.

     Il y a quatre mois, un village alimentaire avait été ouvert au gymnase de la Courrouze : il a fallu tenter de faire face à l’augmentation du nombre de familles ne réussissant plus à se nourrir. C’est plus de 1 000 familles qui y avaient recours chaque semaine. Mais on lui a demandé de rendre le gymnase le 31 août.

     Au même moment, l’Etat déverse des centaines de milliards sur les capitalistes. Dernièrement, 100 milliards, qui ne serviront pas à embaucher mais à spéculer. C’est pourtant l’équivalent de 2,7 millions d’emplois à 1800 euros par mois, cotisations comprises !

     Le monde du travail doit retrouver le chemin des luttes collectives pour imposer ses intérêts aux capitalistes et à l’Etat.    

Tribune LO parue dans le journal municipal Vivre à Saint Jacques d''octobre 2020