Au moment où j’écris, les conséquences de la crise pour le monde du travail s’aggravent. Quelques exemples :
Alinea à La Mezière (52 personnes), Technicolor à Cesson (110), etc. Les licenciements pleuvent. Le chômage explose.
À PSA La Janais,
seuls 500 intérimaires sur 1000 ont été réembauchés, alors qu’il y a des heures
supplémentaires en permanence.
Il y a quatre
mois, un village alimentaire avait été ouvert au gymnase de la Courrouze :
il a fallu tenter de faire face à l’augmentation du nombre de familles ne
réussissant plus à se nourrir. C’est plus de 1 000 familles qui y avaient
recours chaque semaine. Mais on lui a demandé de rendre le gymnase le 31 août.
Au même moment,
l’Etat déverse des centaines de milliards sur les capitalistes. Dernièrement,
100 milliards, qui ne serviront pas à embaucher mais à spéculer. C’est pourtant
l’équivalent de 2,7 millions d’emplois à 1800 euros par mois, cotisations
comprises !
Le monde du travail doit retrouver le chemin
des luttes collectives pour imposer ses intérêts aux capitalistes et à l’Etat.
Tribune LO parue dans le journal municipal Vivre à Saint Jacques d''octobre 2020
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