Quand
on fait le bilan de l’année 2015, il n’est pas réjouissant pour les classes
populaires.
Le
chômage a continué d’augmenter. Ainsi, rien qu’à PSA-La Janais et à la Barre
Thomas, les patrons ont continué de licencier.
L’État
a baissé les dotations aux communes. Pour St-Jacques, c’est 200 000 € de
moins et 54 000 € de moins pour le Centre de La Lande.
Face
aux ignobles attentats de novembre, Hollande et Valls ont mis en place un État
d’urgence pour plusieurs mois. Sous couvert de combattre le terrorisme, il
permet aussi de restreindre nos libertés, de renforcer l’arbitraire patronal et
d’empêcher toute contestation du gouvernement.
Enfin,
on a assisté à une montée électorale du Front National, un des pires ennemis
des classes populaires et du monde du travail. A St-Jacques, c’est trois fois
plus de voix qu’en 2010.
Alors,
si on veut que 2016 ne soit pas pire que 2015, il faudra que le camp des
travailleurs se fasse entendre. Les travailleurs, les chômeurs, les retraités
devront réagir avec leurs armes de classe : les grèves et les
manifestations.
C’est
ce que les militants de Lutte Ouvrière de St-Jacques souhaitent pour l’année qui commence.
Tribune
Lutte Ouvrière du journal municipal (janvier 2016)