Dernièrement,
le PDG de PSA, Tavarès, est venu à l’usine de La Janais. D’un côté, il s’est
voulu rassurant sur l’avenir de l’usine. De l’autre, il a demandé aux élus de
la Région, du Département et de Rennes Métropole d’être prêts, une nouvelle
fois, à donner des millions d’euros de fonds publics pour maintenir les
emplois.
Au début des années 2000, l’usine de La Janais
employait encore plus de 10 000 personnes. Auxquelles il faut ajouter des
dizaines de milliers de sous-traitants. Quinze ans plus tard, il n’y a plus que
3 000 employés. Quant aux sous-traitants, c’est l’hémorragie : Gefco,
Bretagne Ateliers, La Barre-Thomas, Faurecia, il n’y a pas une semaine où on ne
nous annonce pas des licenciements.
Il est choquant que les dirigeants politiques
locaux ne s’opposent pas à ces milliers de licenciements. Au contraire, ils
continuent d’arroser d’argent public les licencieurs dès qu’ils le demandent.
Nous n’avons décidément aucune confiance à faire à
tous ces gens-là. Pour imposer l’interdiction des licenciements et la
répartition du travail entre tous, nous ne pouvons compter que sur nos luttes.
Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (juin
2015)