mercredi 30 juin 2021

TRAFICS, INCIVILITÉS : SOUS-PRODUITS DE L’INSÉCURITÉ SOCIALE

 Quelle famille, quel jeune, quels parents ne s’interrogent pas chaque matin de quoi sera fait leur avenir ? Trouver enfin un travail, réussir à joindre les deux bouts, nourrir sa famille, pouvoir changer de logement pour un plus grand, trouver des loisirs encadrés pour ses gamins, comment enfin pouvoir rendre visite à ses parents âgés, trouver un EPAHD… tant d’inquiétudes qui finissent par ronger, par pourrir le quotidien. C’est ce qu'on appelle l’insécurité sociale !

Une société où faire le guet pour des dealers à la Morinais rapportera plus que des boulots souvent précaires est condamnée, même si plus de moyens sont mis dans la prévention sociale ou la présence policière.

Il faut s’attaquer aux racines du problème : le chômage, la misère, la précarité, les bas salaires... Ce n’est qu’en imposant la répartition du travail entre tous et l‘augmentation des salaires et des pensions que la vie s’améliorera dans les quartiers populaires.

Seul le monde du travail, par ses luttes collectives, pourra l’imposer aux capitalistes.

 Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (juillet/août 2021)     


0 commentaires:

Enregistrer un commentaire