Lors du dernier Conseil municipal, voici ce que j’ai déclaré :
« Je ne suis
pas en désaccord avec les axes de votre rapport sur les orientations
budgétaires pour 2021. Qui dans cette assemblée peut être en désaccord
avec le renforcement des services municipaux, la modernisation des
équipements publics alors que vous précisez que cela se fera sans augmenter les
impôts ?
Comme vous le dites
vous-mêmes, les effets de la politique qui est menée depuis le début de la
crise sanitaire n’apparaissent pas encore sur le budget de la ville, mais elle
risque d’avoir de graves conséquences dans les prochaines années. Les milliards
déversés essentiellement sur les plus grandes entreprises, la réduction de
leurs impôts seront payés par la population. Ce seront de nouvelles coupes
budgétaires dans les services publics essentiels à la population, mais aussi de
nouvelles attaques sur les retraites, contre les chômeurs, les handicapés...
Alors, si les
conséquences de la crise sanitaire ne se voient pas encore directement sur le
budget de la ville, elle touche déjà de plein fouet les travailleurs, les
petits commerçants, les petits artisans, de très nombreuses familles populaires
de St Jacques.
Alors, pour ne pas
ajouter la crise à la crise, il faut en urgence stopper les licenciements et
répartir le travail entre tous avec le maintien des salaires.
Bien sûr, ce n’est
pas à l’échelle de St Jacques qu’on peut imposer cela, mais par des
mobilisations massives du monde du travail que j’appelle de tous mes
vœux ! »
Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal
(mars/avril 2021)
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