Pour
tenter de reprendre la main, Macron a lancé « un grand débat
national ». Celui-ci a pour objectif d’éclipser et d’étouffer la
mobilisation des gilets jaunes et de ne pas répondre à leurs exigences.
Leur
revendication la plus populaire est le rétablissement de l’ISF. Eh bien, par
avance, Macron y met son veto ! Et en six pages et 34 questions, il n’y a
pas un mot sur les salaires, l’emploi ou le niveau des pensions.
Le
mouvement des gilets jaunes a montré que nombre de retraités, de femmes en
précarité ou au foyer, de salariés et d’artisans ne veulent plus se taire.
Peut-être qu’ici, à St-Jacques, certains pousseront ils leur coup de gueule
dans le cadre de ce débat officiel, et cela se comprend. Mais croire que le
débat national peut faire avancer les intérêts essentiels des travailleurs en
termes d’emploi, de salaire ou de niveau de retraite, est une illusion.
Il
n’y aura pas d’issue tant que le monde du travail n’enlèvera pas le pouvoir à
la grande bourgeoisie en l’expropriant.
Tribune Lutte Ouvrière du journal
municipal (février 2019)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire