À en juger par les résultats du premier tour de ces élections législatives, Macron s’achemine vers une écrasante majorité à l’Assemblée nationale. Le système électoral est ainsi fait qu’il aura une majorité parlementaire à sa botte avec 24 % de votants seulement en sa faveur au premier tour de la présidentielle, 18 % des inscrits et avec une abstention record à ce premier tour des législatives !
Macron aura donc réussi à créer une nouvelle configuration politique qui remplace les grands partis déconsidérés de l’alternance gauche-droite, en recyclant au passage un certain nombre de politiciens blanchis sous le harnais parlementaire. Il aura réussi à procurer à la bourgeoisie une équipe rafraîchie pour gérer ses affaires politiques.
Sa personne comme son gouvernement incarnent avec arrogance les intérêts de la France possédante. Ils sont des ennemis déclarés des travailleurs et applaudis comme tels par les bien-pensants. Leur plan de « réforme du travail » est une déclaration de guerre aux salariés.
Quelques voix parmi les porte-parole politiques de la bourgeoisie les plus lucides commencent cependant à s’inquiéter de l’ampleur annoncée de sa victoire aux législatives. Une opposition parlementaire trop minoritaire ou trop jugulée n’est pas à même d’entretenir l’illusion d’un contrepoids sur l’exécutif et, par là même, de canaliser et d’atténuer les mécontentements en tentant de les transformer en palabres parlementaires.
Les classes populaires frappées par les mesures prises en faveur de la grande bourgeoisie, les travailleurs en premier lieu, en tireront plus facilement la conclusion qu’il n’y a rien à espérer du côté de ce moulin à paroles qu’est l’Assemblée, si visiblement sans pouvoir. Il y a là le risque pour la bourgeoisie que l’opposition s’exprime ailleurs : dans la rue, dans les quartiers populaires, dans les entreprises.
C’est dans cette perspective que les résultats des candidats Lutte Ouvrière « Faire entendre le camp des travailleurs », pour modestes qu’ils soient, représentent un espoir.
Lutte ouvrière ayant présenté des candidats dans la quasi-totalité des circonscriptions, le courant qui se place du point de vue des intérêts matériels et politiques du monde du travail a pu manifester sa présence partout dans le pays.
Tout en remerciant les travailleurs, les chômeurs, les retraités qui, en votant pour nos candidats, ont voulu affirmer leur appartenance au camp des travailleurs, nous les appelons à continuer à exprimer leurs convictions, les affermir, les propager. La conscience de faire partie de la classe des exploités aux intérêts fondamentalement opposés à ceux des exploiteurs est essentielle pour survivre dans cette jungle qu’est la société capitaliste.
C’est parce qu’il se place résolument sur le terrain de la conscience de classe que notre courant pourra et devra trouver, lors des réactions inévitables du monde du travail, l’influence qu’il ne peut pas gagner sur le seul terrain électoral.
Pour la grande bourgeoisie, les partis qui ont l’ambition de gérer ses affaires politiques ne sont qu’accessoires. Elle peut les garder, s’en détourner ou les rejeter lorsqu’ils sont trop usés. Sa mainmise sur la société, elle la doit à ses capitaux.
La force de la classe ouvrière ne peut, en revanche, se déployer que collectivement. Elle a besoin d’un parti qui incarne sa conscience de classe et qui représente résolument, en toutes circonstances, ses intérêts politiques. Rejoignez-nous pour reconstruire un parti communiste révolutionnaire, indispensable pour se défendre au jour le jour, irremplaçable pour mettre fin à la dictature du grand capital sur la société et à l’exploitation !
Macron aura donc réussi à créer une nouvelle configuration politique qui remplace les grands partis déconsidérés de l’alternance gauche-droite, en recyclant au passage un certain nombre de politiciens blanchis sous le harnais parlementaire. Il aura réussi à procurer à la bourgeoisie une équipe rafraîchie pour gérer ses affaires politiques.
Sa personne comme son gouvernement incarnent avec arrogance les intérêts de la France possédante. Ils sont des ennemis déclarés des travailleurs et applaudis comme tels par les bien-pensants. Leur plan de « réforme du travail » est une déclaration de guerre aux salariés.
Quelques voix parmi les porte-parole politiques de la bourgeoisie les plus lucides commencent cependant à s’inquiéter de l’ampleur annoncée de sa victoire aux législatives. Une opposition parlementaire trop minoritaire ou trop jugulée n’est pas à même d’entretenir l’illusion d’un contrepoids sur l’exécutif et, par là même, de canaliser et d’atténuer les mécontentements en tentant de les transformer en palabres parlementaires.
Les classes populaires frappées par les mesures prises en faveur de la grande bourgeoisie, les travailleurs en premier lieu, en tireront plus facilement la conclusion qu’il n’y a rien à espérer du côté de ce moulin à paroles qu’est l’Assemblée, si visiblement sans pouvoir. Il y a là le risque pour la bourgeoisie que l’opposition s’exprime ailleurs : dans la rue, dans les quartiers populaires, dans les entreprises.
C’est dans cette perspective que les résultats des candidats Lutte Ouvrière « Faire entendre le camp des travailleurs », pour modestes qu’ils soient, représentent un espoir.
Lutte ouvrière ayant présenté des candidats dans la quasi-totalité des circonscriptions, le courant qui se place du point de vue des intérêts matériels et politiques du monde du travail a pu manifester sa présence partout dans le pays.
Tout en remerciant les travailleurs, les chômeurs, les retraités qui, en votant pour nos candidats, ont voulu affirmer leur appartenance au camp des travailleurs, nous les appelons à continuer à exprimer leurs convictions, les affermir, les propager. La conscience de faire partie de la classe des exploités aux intérêts fondamentalement opposés à ceux des exploiteurs est essentielle pour survivre dans cette jungle qu’est la société capitaliste.
C’est parce qu’il se place résolument sur le terrain de la conscience de classe que notre courant pourra et devra trouver, lors des réactions inévitables du monde du travail, l’influence qu’il ne peut pas gagner sur le seul terrain électoral.
Pour la grande bourgeoisie, les partis qui ont l’ambition de gérer ses affaires politiques ne sont qu’accessoires. Elle peut les garder, s’en détourner ou les rejeter lorsqu’ils sont trop usés. Sa mainmise sur la société, elle la doit à ses capitaux.
La force de la classe ouvrière ne peut, en revanche, se déployer que collectivement. Elle a besoin d’un parti qui incarne sa conscience de classe et qui représente résolument, en toutes circonstances, ses intérêts politiques. Rejoignez-nous pour reconstruire un parti communiste révolutionnaire, indispensable pour se défendre au jour le jour, irremplaçable pour mettre fin à la dictature du grand capital sur la société et à l’exploitation !
Nathalie ARTHAUD
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire