Depuis des années, les salaires sont bloqués ou même reculent. Dans
le public comme dans le privé. Dans bien des entreprises, comme ici à PSA La
Janais ou à la Barre Thomas, les patrons ont gelé les salaires, sous prétexte
de maintenir les emplois. Pour tous les travailleurs précaires, de plus en plus
nombreux, c’est encore pire. Résultat, les salaires sont très insuffisants.
C’est même pire pour les pensions de retraite et les allocations. Une fois payés
le gaz, l’électricité, le carburant, les assurances, les frais bancaires qui ne
cessent d’augmenter, la cantine des enfants, le loyer, il ne reste plus rien. On
peut même être salarié et recourir aux Restos du cœur.
Pour vivre décemment et s’en sortir, il faut une augmentation
massive et générale des salaires et des pensions. Pour ce faire, de l’argent il
y en a. Les familles de capitalistes les plus riches de France ont vu leur
fortune privée croître sans arrêt. Leur patrimoine cumulé est passé de 108 à
180 milliards en 10 ans.
Alors, mettre en avant l’exigence d’un minimum de 1 800 euros
net par mois, ne serait pour les travailleurs qu’une façon de réclamer leur dû.
C’est, parmi d’autres, une des mesures vitales que les militants de Lutte
Ouvrière de St-Jacques et d’ailleurs défendront dans les campagnes électorales
à venir.
Tribune Lutte Ouvrière du journal
municipal (février 2017)
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