À la réunion du Conseil municipal de mars je me suis abstenu sur le vote des budgets de la commune. J’ai exprimé ainsi mon rejet de l’étranglement des collectivités territoriales par l’État.
Certes,
cette année la dotation générale de fonctionnement (DGF) que verse l’Etat à la
commune de Saint Jacques augmente de 6 %, mais c’est en partie dû à l’augmentation
de la population.
De nombreuses
communes voient les versements de l’État diminuer.
Alors que
les communes devraient être dotées de moyens en augmentation pour faire face
aux difficultés grandissantes de la population, l’essentiel des 100 milliards d’euros
du prétendu « plan de relance » du gouvernement ne va pas vers les
services publics.
Il va vers
les plus grandes entreprises et leurs actionnaires, dotés de moyens supplémentaires
pour accroître leurs fortunes personnelles et pour spéculer encore et toujours.
Ce
détournement d’argent public se fait au détriment des besoins matériels et
culturels des classes populaires dont les services publics sont les plus
nécessaires.
En m’abstenant,
j’exprime mon refus de cette austérité désastreuse.
Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (mai/juin 2022)
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