Le conseil municipal du 5 février a
débuté par le « débat d’orientation budgétaire ». Je suis intervenu
pour réagir à certains aspects du texte présenté par la majorité municipale.
Alors la reprise dont on nous
rebat les oreilles, qui concerne-t-elle ?
-
Les profits des entreprises et le montant des
dividendes distribués aux actionnaires par les plus grosses sociétés mondiales
l’an dernier, et la France arrive en peloton de tête.
-
L’augmentation du nombre et des fortunes des milliardaires. Depuis 200
ans, on n’a jamais vu une telle concentration de richesses.
En France, le gouvernement
Macron, comme tous ceux qui l’ont précédé, de droite comme de gauche, prend
toutes les mesures qu’exige les « ultra-riches » et le grand patronat
dans le domaine économique et social : démolition du Code du travail,
baisse des APL, exonération total des patrimoines en action et placements financiers,
augmentation de la CSG, etc.
Toute cette politique entraîne
une exploitation accrue des salariés :
-
Les licenciements continuent. Ainsi 2 400 chez
Carrefour et 1 300 à PSA pourtant riches à milliards.
-
Explosion des emplois précaires, temps partiels
imposés, salaires au rabais.
-
Manque de moyens dans la santé, les EHPAD et
même… dans les prisons comme l’ont montré les derniers mouvements sociaux. A ce
sujet, à Rennes, les facteurs de Crimée sont en grève depuis quatre semaines
contre la nouvelle organisation que La Poste veut leur imposer. Cette énième
réorganisation entraînera la suppression de 6 postes, des pertes de
rémunération, un allongement de leur journée de travail et une dégradation du
service rendu aux usagers. Je tiens d’ailleurs à affirmer ici tout mon soutien
aux facteurs en grève.
Comme les années précédentes, le
gouvernement demande aux collectivités locales de continuer à contribuer à la
réduction du déficit de l’Etat. L’étau se resserre à chaque échelon et dans
tous les aspects de la vie quotidienne. Ainsi la volonté de supprimer 120 000
emplois dans la fonction publique, notamment territoriale.
Certes, cette année, du fait de
l’augmentation du nombre d’habitants, les dotations et subventions de l’Etat
augmenteront légèrement pour notre commune. Mais je suis convaincu qu’à l’avenir,
ce gouvernement baissera les dotations et subventions aux collectivités
locales.
En ce qui concerne la commune de
Saint Jacques, les finances apparaissent saines. Et comme vous ne prévoyez pas
d’augmenter les taux d’imposition, je m’abstiendrai sur le vote du budget
principal lors des votes le 26 mars prochain."
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire