jeudi 31 octobre 2024

CE N’EST PAS AUX CLASSES POPULAIRES DE PAYER LA DETTE ET LES CRISES CAPITALISTES !

 

Au Conseil municipal j’ai été le seul à voter contre la hausse de la part communale des impôts locaux. Il n’y a qu’à St-Jacques qu’on subit une hausse de près de 9 %. C’est d’autant plus choquant que la taxe sur les ordures ménagères a explosé de près de 37 %. Suez, prestataire privé milliardaire, peut se frotter les mains… sur notre dos.

 Le gouvernement actuel suit la même logique : faire payer les classes populaires.

 Les caisses publiques se sont vidées parce que Macron a baissé les impôts sur les plus riches et a arrosé leurs groupes industriels et financiers d’aides et de subventions tous azimuts. Et si les politiciens de tout bord dénoncent la politique de Macron qui a fait exploser la dette, ils sont les premiers à faire des ponts d’or aux firmes capitalistes comme Suez, Safran, Veolia, etc. quand ils dirigent une région, un département ou une ville.

 Alors, l’argent pour une vie décente pour les classes populaires existe. Il faut juste aller le chercher là où il est : dans les caisses de la grande bourgeoisie.

Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (novembre-décembre 2024)

samedi 31 août 2024

« IL N’EST PAS DE SAUVEUR SUPRÊME, NI DIEU, NI CÉSAR, NI TRIBUN. PRODUCTEURS SAUVONS-NOUS NOUS MÊME, DÉCRÈTONS LE SALUT COMMUN » (L’Internationale)

 Dans le contexte de crise et d’aggravation des rivalités entre capitalistes, le gouvernement nommé cet été mènera une politique aussi anti-ouvrière que celle de Macron, même s’il compte des ministres de gauche. Il ne protègera pas les travailleurs d’origine étrangère du rejet, voire de la haine raciste. Ces poisons vont continuer d’agir car le poids politique du RN n’a jamais été aussi élevé. Et le RN ne pourra que se renforcer quand, au fil des mois, le ou les gouvernements montreront qu’ils n’ont rien d’autre à proposer aux travailleurs que de nouveaux reculs.

Notre seul espoir est que les travailleurs retrouvent le chemin des luttes collectives, sans se perdre dans la recherche d’un sauveur suprême qui n’existe pas. Pour mener ces luttes, il faut un parti regroupant des travailleurs de toutes origines derrière leurs intérêts quotidiens et soudés dans le but du renversement du capitalisme et de la bourgeoisie.

À RETENIR : FÊTE DE LUTTE OUVRIÈRE À RENNES LE 5 OCTOBRE DE 15H à MINUIT, Carrefour 18 (M° Fréville).

Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (septembre-octobre 2024)

lundi 1 juillet 2024

NON AU TRI SOCIAL DES ENFANTS PAR MACRON-ATTAL !

Comme pour tous les services publics, le manque de moyens entraîne un délabrement de l’enseignement public, année après année.

2 500 postes d’enseignants seront supprimés à la prochaine rentrée. Sans compter le manque criant d’infirmières, de surveillants, d’assistants aux élèves handicapés, etc.

La dernière attaque en date c’est la création de groupes de niveau en mathématiques et en français, en 6ème et en 5ème, sans mettre de moyens supplémentaires. C’est un véritable tri social demandé aux enseignants dès la fin du CM2. On regroupe les « bons » élèves et on parque les autres dans un statut d’élèves en difficulté, notamment ceux issus des classes populaires.

Les enseignants et les parents d’élèves, comme ceux du collège Jean Moulin, qui se sont mobilisés ont mille fois raison de ne pas laisser faire.

La politique des différents gouvernements consiste à faire des économies sur tous les budgets utiles à la population pour garnir les coffres des capitalistes, en particulier ceux de l’armement. On ne peut s’empêcher de faire le lien entre les 413 milliards de budget de l’armée et le manque de moyens accordés à l’éducation…  

Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (juillet-août 2024)


mercredi 1 mai 2024

NON À LA HAUSSE DE LA TAXE FONCIÈRE

 

Le conseil municipal du 25 mars était consacré au budget communal. J’ai voté contre la hausse de la taxe foncière.

La plupart des propriétaires de leur logement à Saint-Jacques sont de milieu populaire et ne roulent pas sur l’or, loin de là. Certains comptent chaque euro et ne se chauffent plus qu’à 15° parce que le prix du gaz et de l’électricité a bondi.

Nous payons tous ces sacrifices pour que les grands groupes, notamment de l’énergie, engraissent leurs actionnaires. Parce qu’il y a un lien entre l’inflation, les prix et les marges de ces mastodontes de l’énergie en particulier. Ils ont profité de la guerre en Ukraine pour faire flamber le prix du gaz et du pétrole.

Les communes aussi se heurtent à la loi du profit.

La baisse des dotations de l’Etat aux communes est l’effet de nombreux cadeaux fiscaux en faveur des grandes entreprises et des plus riches.

L’argent coule à flot au sommet de la société. Il faudra bien aller le chercher collectivement. Il faut imposer l’indexation des dotations aux collectivités locales sur le coût de la vie ; comme pour les salaires, les retraites et les allocations.

 

Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (mai-juin 2024)

vendredi 1 mars 2024

« VACHES À LAIT » ET RACKETTEURS

 

Rennes Métropole vient d’annoncer que Suez, pour la collecte des déchets ménagers, avait augmenté sa facture de 16 millions en 2021 à plus de 20 millions en 2022 ! Plus 4,4 millions € !

 Pourquoi ? Ce n’est pas l’augmentation nécessaire des salaires des éboueurs… Et comme Suez ponctionne partout les collectivités locales dont elle est prestataire, on comprend mieux son bénéfice affiché : plus d’un milliard d’euros sur 12 mois !

 Par ailleurs, au 1° février, la facture d’électricité augmente pour tous de 10 %.

 En fait le gouvernement est aux ordres des actionnaires de ces grands groupes capitalistes de l’énergie, comme Engie, Total, etc. Face à la flambée des prix et la pluie de leurs dividendes, il n’a même pas voulu taxer une petite partie de leurs superprofits.

 Face à l’inflation, les salaires, les pensions et les allocations doivent suivre. Notre meilleure défense c’est de s’attaquer aux profits, à commencer par ceux des fournisseurs d’énergie. Ils devraient être expropriés pour fournir à la population et aux communes l’énergie dont elles ont besoin, à prix coûtant. 

 

Tribune Lutte Ouvrière du journal municipal (mars-avril 2024)